#mosaic electric jazz

Hector Javier Ayala est un écrivain, compositeur et guitariste mexicain. Après avoir fait ses études en musique et philosophie à Londres, Madrid et Berlin, il s’est installé à Strasbourg en 2008 où il développe une intense activité artistique axée sur l’improvisation, l’enregistrement et la création à partir de l’acoustique de l’espace sonore. Artiste pluridisciplinaire, HJ Ayala collabore avec des projets très divers (vidéo, théâtre, cinéma, danse).

Il a édité des dizaines des disques, publié des romans, des nouvelles et des essais philosophiques. Il est fondateur du label de musique expérimentale et de recherche « Lofi Souvenirs« .

Le don de HJ Ayala réside dans sa capacité à guider son public depuis des plages rassurantes vers des horizons lointains et étranges. Au début, nous voilà dans une hacienda où flotte une douce mélodie mexicaine. Lentement l’hacienda prend des allures d’un caveau sombre de Los Angeles où plane un voluptueux Jazz West Coast. 

Nous sentant rassurés, HJ Ayala va alors nous téléporter en pleine séance free jazz dans une ambiance onirique et psychédélique. Parfois jailliront avec audace des pointes mélodiques en guise de  mains tendues au public afin que chacun puisse suivre le cheminement musical de cet alchimiste aux multiples facettes. Tous ces contrastes captivants nous entraîneront dans une profonde ivresse titubante.

La guitare d’HJ Ayala respire, souffre, vit littéralement, elle semble connectée à quelque chose de plus grand, de plus profond que la “simple” mélodie et nous restitue un monde caché, rempli de sons et de mystères.

CHRONIQUE DE YAN KOUTON

Cabeças Cavadas

Leon Bucaretchi & Hector Javier Ayala

L’un est né en Amérique du Nord (Mexique) et l’autre en Amérique du Sud (Brésil). Des milliers de kilomètres les séparaient et c’est à Strasbourg que la rencontre s’est faite il y a quelques années.

Chacun y a tracé sa route puis ils se sont perdus de vue.

Le hasard les a remis en contact et cette fois ils ont décidé de faire un bout de chemin ensemble avec leur duo “Cabeças Cavadas”.

Les guitaristes HJ Ayala (Mexique) et Leon Bucaretchi (Brésil) nous présentent une musique pleine de charme et de soleil. L’harmonie entre les deux guitaristes est totale et chacun trouve sa place dans ce duo pour exprimer sa technique musicale qui lui est propre.

Leur répertoire est un feu d’artifice musical qui explose en multiples improvisations. HJ Ayala et Leon Bucaretchi nous font voyager avec Luiz Bonfa, Georges Benson, Carlos Santana, Django Reinhardt et bien d’autres encore…

Les deux guitaristes passionnés par la musique flamenco, le jazz manouche et les rythmes latinos effacent les frontières. Ils prennent  plaisir à renverser la boussole en nous amenant vers la plage ensoleillée de Copacabana pour aussitôt nous perdre au beau milieu du désert mexicain.

Chansons pour se quitter sans remords

Marie Cheyenne & Hector Javier Ayala

Dans la tradition de la chanson mexicaine, la perte ou la mort de l’amour se conçoit comme un accident, quelque chose qui ne devrait jamais avoir lieu, quelque chose d’impossible qui viole quasiment les lois de la nature : la fidélité et l’amour éternel sont des postulats historiques, bien creux, c’est vrai, mais dans l’imaginaire, bien réels et constitutifs de la mentalité. Du côté français, par contre, la fin de l’amour s’annonce dans la chanson comme une fatalité inexorable : être amoureux serait accepter la fin de l’amour, renoncer à son amant.